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Bordeaux : vers une ville moins machiste ?
01/06/2018
L'espace public machiste ?
En effet, les sociologues et leurs analyses tendent à démontrer que les hommes et les femmes ne profitent pas du même espace public de la même façon. Malgré l'égalité du nombre, certains peuvent développer un peur, parfois irrationnelle, dans les transport en commun. Aujourd'hui, une femme sur deux dit avoir peur dans le bus. D'autres équipements, comme les parcours santé ou les structures sportives sont quant à elles préférées des hommes.Et pour cause, les femmes sont rapidement mal à l'aise dû au regard de la gente masculine et leur sentiment d'insécurité se devine dans leur comportement. En outre, croisement des jambes, regard fuyant ou fixation du smartphone témoignent d'un mal-être dans les lieux publics.Le mobilier urbain pour rassurer
Quelles sont donc les solutions pour que tous puissent apprivoiser sans réticence l'espace urbain ? Sans doute dans la mixité du public dans un même espace. En outre, à Bordeaux, une étude montre que seulement 40% des cyclistes appartiennent à la gente féminine. Pourtant, en adoptant des parcours spécifiques séparés des voies de circulation, ce pourcentage pourrait augmenter selon le géographe Yves Raibaud, à condition de les agrémenter de parking et de garages à vélos.Autre solution, pour les institutions, favoriser l'accès aux activités pour lutter contre l'effet machiste. En outre, toujours dans le berceau girondin, les cours de fitness sont gratuits tous les premier dimanche du mois. Grâce à cela, les femmes peuvent participer, l'effet de masse jouant un rôle rassurant. Outre l'aspect sécurité, l'individualisme ne serait-il pas à bannir pour favoriser le côté social et rassurer ?Vidéo de Franceinfo, publiée le 16/04/2018 à 20:55. Publié dans: Aménagement urbain